Sony l'a compris dès le début ; pour faire vivre une console il faut des jeux exclusifs. La première Playstation, toute nouvelle sur le marché, attire rapidement des éditeurs et donne lieu à des licences emblématiques, auxquelles on continue de jouer.
Dans le top des ventes, on retrouve le début de la saga des Gran Turismo (10,95 millions de ventes), le cultissime Final Fantasy VII (9,72 millions de ventes) et Gran Turismo 2 (9,49 millions de ventes). Mais le catalogue de jeux vidéo proposé est vaste, on peut notamment citer Crash Bandicoot, Silent Hill, Tomb Raider, Tony Hawk's Skateboarding, etc. En opposition à Nintendo, Sony mise sur des titres plus sérieux, sombres, immersifs et variés.
Si vous voulez vivre une aventure digne des plus grandes épopées antiques, jetez-vous sur Oddworld: Abe's Oddysee. Vous y incarnez un frêle extraterrestre qui tente de s'échapper d'un abattoir. Mais pour se défendre, il peut seulement compter sur ses pouvoirs psychiques et son ingéniosité. Les graphismes du jeu sont extrêmement beaux, l'humour est omniprésent et le scénario vraiment mature. Quant au gameplay, il risque de vous dérouter au départ, mais il devient très vite irrésistible.
Jeu de plateforme aussi féerique que drôle, Spyro the Dragon est sorti en 1998 et a enchanté des millions de gamers. Son point fort numéro 1 ? Des graphismes qui se classent parmi les meilleurs de la PS1 dans le genre cartoon. Mais le scénario, la jouabilité, la durée de vie ne sont pas en reste. Un jeu de plateformes de pur plaisir qui ne prend pas la tête, mais qui reste suffisamment exigeant pour maintenir en haleine tout au long de ses 36 niveaux.
Rayman Sur PlayStation (1995) représente le must en termes de jeu de plateformes 2D. Véritable renouveau du genre, le titre est très beau pour l'époque avec des environnements colorés et organiques qui fourmillent de vie et de détails. Niveau gameplay, on démarre assez chichement avec très peu d'actions possibles. Mais au fil des niveaux, vous allez acquérir de nouvelles capacités (agripper des bordures, courir, faire l'hélicoptère avec vos cheveux, projeter votre poing...) très rafraîchissantes qui s'éloignent des standards de Mario et de Sonic, mais pour le mieux.
Tekken 3 est un jeu de combat sorti sur PlayStation 1 en 1998 après une belle vie sur borne d'arcade. Même s'il n'égale pas les sommets que sont Street Fighter II, SoulCalibur et Samurai Shodown II, il a représenté, à sa sortie, une petite révolution pour le genre. Sa principale force, c'est sa galerie de personnages avec des styles de combat entièrement personnalisés et originaux. Eddy le brésilien et ses mouvements de capoeira, Paul le motard et son karaté, Li et son kung fu style Jackie Chan et l'inclassable petit dinosaure Gon aux pets meurtriers, à vous de choisir votre style préféré pour créer les enchaînements les plus efficaces.
Un peu comme Rayman, la série Crash Bandicoot a été une bouffée d'air frais pour le genre plateformes. Les 3 premiers titres ont eu un énorme succès sur PlayStation, même si c'est surtout Crash Bandicoot 3 : Warped (1998) qui sort du lot. C'est bien simple, ce jeu est plus long, plus fun et beaucoup plus beau que les 2 précédents opus qui étaient pourtant déjà très réussis. Quant au scénario, il rappelle avec nostalgie les dessins animés Tex Avery.
Sorti en 1999, Silent Hill lorgne vers les jeux Resident Evil, mais avec une dimension plus cinématographique. L'ambiance glauque et poisseuse est là, les graphismes 3D sont de qualité (même si vous êtes souvent plongé dans le noir) et les énigmes et ennemis proposent un beau challenge. Mais c'est surtout le scénario qui va vous tenir en haleine. En fonction de votre aventure, vous pourrez même débloquer différentes fins. Un jeu qui fait la part belle au mystère et à l'horreur et qui a traumatisé toute une génération de gamers
Pour les amateurs de jeux de course, Gran Turismo (1997) fait office de référence. Avant ce jeu, on n'avait jamais eu l'impression de maîtriser son bolide à ce point, surtout après la sortie de la DualShock et de ses sticks analogiques. La réalisation est également une grande force du titre et vous prendrez plaisir à multiplier les angles de vu pour ressentir encore plus la vitesse. Le début d'une grande licence.
Avec Resident Evil (1996), le jeu de survie n'a jamais aussi bien porté son nom ! Des zombies, un manoir, peu de munitions et d'équipements, la fameuse machine à écrire (pour sauvegarder sa partie), tout est déjà là dans ce premier épisode. Vous y incarnez au choix Chris Redfield ou Jill Valentine, 2 membres de la Team Alpha dans un lieu étrange. En plus de toutes ses qualités, le jeu se paye également le luxe de modifier le déroulement de son histoire et de ses énigmes en fonction du choix de difficulté. Un bonus de taille en termes de rejouabilité.
Troisième opus de la saga d'Hideo Kojima, Metal Gear Solid (1998) a été une véritable petite révolution dans son gampelay. Les petits détails (souffle des ennemis dans le froid, pas dans la neige...), les angles de caméra, les cutscene... Une vraie réussite qui est à la base du jeu d'infiltration moderne.
Véritable institution pour les fans de J-RPG, la saga Final Fantasy a su se renouveler avec son septième opus. Les décors sont somptueux, les relations entre les personnages sont profondes, les phases de combat très réussies et la réalisation offre un spectacle presque cinématographique. Ce n'est pas pour rien que ce jeu est souvent cité par les fans comme leur préféré.
A propos de l'auteur Scylla
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