Le FPS fait aujourd'hui partie des genres les plus populaires du Jeu Vidéo, démocratisé dans les années 90 par id Software avec Wolfenstein 3D et Doom qui en étaient les principaux représentants à l'époque. On parlait même de "Doom-like" avant que le terme FPS ne soit communément admis.
Depuis, de nombreuses licences sont arrivées et ont apporté leur pierre à l'édifice. Avec une telle diversité, il était tout naturel que Voxgaming se penche sur ce genre et en fasse un Top 10 ! Je rappelle seulement que ce classement est comme un FPS : en "vue subjective". Évitez donc s'il vous plaît de tirer à vue si mes choix ne vous plaisent pas et défoulez-vous en nous faisant part de vos jeux du coeur à vous tout de suite après la lecture de ce Top.
Avant de nous atteler au Top 10, il serait bon de redéfinir ce qu'est un FPS afin de partir sur de bonnes bases. Signifiant First Person Shooter, le FPS est un genre de jeu à la première personne dans lequel la notion de tir est centrale. J'exclus donc tous les jeux qui sont en vue subjective mais dont la mécanique de shoot ne fait pas partie du gameplay. Exit donc tous les walking simulator et autres titres n'ayant pour point commun avec les FPS que la caméra dans les yeux du protagoniste. J'aurais aimé vous étaler mon amour pour Outer Wilds ou aborder What Remains of Edith Finch, mais vous conviendrez qu'ils sont complètement hors sujet ici.
Pour ces mêmes raisons, j'exclus les jeux tels que Portal ou Mirror's Edge. Bien qu'ils contiennent une ou plusieurs armes, techniquement l'un est plutôt un jeu de puzzle et l'autre un jeu de plateforme en vue subjective.
Enfin, il existe aussi une catégorie de jeux en vue subjective qui consistent bien à canarder des ennemis en vue à la première personne, tels que la série des House of the Dead, ou encore Time Crisis. Néanmoins, il est communément admis que ces jeux sont à ranger dans la case des Rail Shooters, car le joueur n'a que le contrôle de la visée et pas des déplacements du personnage. Ces titres sont donc exclus du classement eux aussi.
Pour résumer : un FPS doit être à la première personne, avoir des mécaniques de tir au coeur de son gameplay et laisser les contrôles du personnage au joueur.
Maintenant qu'on a clarifié ça, attaquons le vif du sujet.
Plateformes : Nintendo 64
Commercialisé en 1997 pour la Nintendo 64 et développé par le mythique studio Rare à l'origine de chefs d'oeuvres tels que Donkey Kong Country, Banjo-Kazooie ou plus récemment Sea of Thieves, Goldeneye 007 est de ces jeux qui ont marqué de manière indélébile le jeune bambin innocent que j'étais.
N'étant pas du tout coutumier des jeux à la première personne à ce moment là, je suis resté scotché devant ce 007. Les graphismes étaient vraiment géniaux (pour l'époque je précise). Le sound design et les musiques ajoutaient une couche d'immersion et son côté infiltration rendait le tout ultra crédible. J'avais réellement l'impression d'incarner James Bond. Enfin certains niveaux sont tout simplement cultes (les deux premiers notamment).
Par bien des aspects, je trouvais le jeu incroyable : les vitres se brisaient lorsqu'on tirait dessus, les dégâts étaient localisés sur les ennemis et leurs animations aini que leur intelligence artificielle étaient folles. Petit détail que je trouvais très stylé : Bond regarde sa montre pour afficher le menu des armes et diverses informations.
Étant l'un des pionniers du FPS sur console à une époque où le genre était principalement réservé au PC, Goldeneye 007 a réussi le pari ô combien risqué de rendre un jeu de shoot à la première personne maniable sur la célèbre manette trident de la N64 et son joystick solitaire.
Bien sûr des concessions ont été faites : le jeu dispose d'une visée automatique lorsque vous tirez au jugé et si vous voulez être plus précis, Bond s'immobilise afin que vous puissiez déplacer le curseur de visée, vous rendant ainsi vulnérable. Ça peut faire grincer des dents aujourd'hui, mais ça faisait largement l'affaire en 1997 et le fun et la maniabilité étaient intacts.
Cerise sur le gâteau : Goldeneye disposait d'un mode multijoueur en écran scindé plutôt bien fichu pour l'époque qui pouvait accueillir jusqu'à quatre joueurs. Ça donnait lieu à des parties mémorables et fendardes avec mon frère et mes cousins à coups de mines posées au détour d'un couloir et autres sournoiseries de ce style.
Le jeu a beaucoup vieilli c'est vrai, et ceux habitués aux FPS calibrés et rapides d'aujourd'hui n'y trouveront pas leur compte. Mais je voulais tout de même mentionner ce Goldeneye 007 pour tout ce qu'il a pu apporter au FPS console ainsi qu'à moi. Merci Rare pour ce poulet.
Plateformes : Playstation 3, Playstation 4, Xbox 360, Xbox One, PC
Commercialisé en 2012, Far Cry 3 signe le retour triomphant de la licence après un Far Cry 2 certes très bon mais qui a beaucoup divisé à sa sortie.
Le jeu se déroule sur des îles paradisiaques en apparence. Jason Brody, le personnage que l'on incarne, se retrouve piégé et emprisonné avec ses amis alors qu'ils passaient leurs vacances dans les îles à s'amuser. Leurs ravisseurs sont un groupe de dangereux pirates menés par Vaas Montenegro.
Le monde ouvert et coloré de Far Cry 3 contraste fortement avec la dangerosité ambiante qui règne sur les îles. Outre les pirates de Vaas qui sèment la terreur et tirent sur tout ce qui bouge, il y a aussi la faune sauvage qui veut vous faire la peau, dont des crocodiles ou encore des dragons de komodo.
On doit chasser des animaux pour améliorer son équipement, apprendre de nouvelles capacités et libérer un à un les camps de pirates. On assiste à une véritable montée en puissance du personnage à mesure qu'il s'adapte à son environnement. Tout cela sonne complètement éculé aujourd'hui (et ça l'est), mais à l'époque c'était suffisamment frais pour ne pas tout de suite faire soupirer le joueur.
Et que dire de Vaas, l'un des antagonistes les plus emblématiques du Jeu Vidéo de ces quinze dernières années, interprété par l'incroyable Michael Mando (qu'on peut voir dans l'excellent Better Call Saul dans un autre registre).
Aujourd'hui je ne suis pas certain que le jeu ait bien vieilli. Ubisoft a essoré la formule Far Cry ad nauseam, et la licence a beaucoup perdu de son charme. Mais que ce soit pour la balade en deltaplane au dessus d'îles paradisiaques, pour Vaas Montenegro ou pour les échanges de tirs sur fond de plage de sable blanc, Far Cry 3 a réussi à l'époque à me garder scotcher pendant une petite vingtaine d'heures.
Plateformes : Playstation 4, Xbox One, PC
Après maintes itérations se déroulant dans une ère moderne, la saga Battlefield nous propose un grand retour dans le temps en nous faisant jouer la Première Guerre mondiale. Pari risqué étant donné que la mode était au guerres contemporaines (voire futuristes) et qu'on avait l'impression d'avoir fait le tour des conflits du siècle dernier... Et bien que nenni !
Battlefield 1 sorti en 2016 se révélera être un excellent jeu et, j'ose le dire, le meilleur Battlefield jamais sorti ! Encore aujourd'hui, le titre est beau à en pleurer et les batailles sont dantesques !
Avec son parti pris de Première Guerre mondiale, Battlefield 1 paraît plus terre à terre, palpable et immersif. Les bâtiments s'altèrent au fil des tirs échangés, les balles fusent et les avions sifflent au-dessus de votre tête. Les chenilles des tanks labourent les sols boueux et parfois, un Zeppelin survole le champ de bataille et fait pleuvoir les feux de l'enfer sur les soldats recroquevillés dans les tranchées. C'est du grand spectacle, et on s'y croirait.
Enfin question gameplay, c'est aussi le plus équilibré et fun de la série à mon sens. Les maps sont bien construites et leur topographie peut changer au fil de la partie, avec des cratères nouvellement formés par les explosions par exemple. En bref, Battlefield 1, c'est de la bonne came.
Plateformes : Xbox, Xbox 360
La première fois que j'ai lancé Halo : Combat Evolved sorti en 2002 avec mon frère, j'ai su qu'on avait affaire à un jeu grandiose dès son écran titre. On pouvait voir Halo, une gigantesque structure en forme d'anneau abritant tout un écosystème, flottant dans le vide spatial avec une planète rouge en fond. Une vision qui intrigue d'emblée, avant même de commencer une partie. Mais ajoutez-y le mythique thème principal qui se lance, et vous avez là une première impression qui claque fort. Et heureusement, le jeu ne déçoit pas derrière.
L'univers de Halo est clairement le plus gros point fort du titre. Ce conflit entre les humains et les Covenants, une race alien particulièrement belliqueuse, ou encore cette mystérieuse structure Halo... Tout nous donne envie d'en savoir plus. Vous incarnez John-117, également connu sous le nom de Master Chief, et êtes accompagné tout au long de l'aventure sur l'anneau par Cortana, une intelligence artificielle.
Le titre ne se cantonne pas seulement à de sempiternels couloirs et propose parfois de grands environnements semi-ouverts avec même des véhicules que vous pouvez piloter. Un véritable bonheur pour moi qui m'amusait pendant des heures à crapahuter en Jeep de l'espace dans la pampa en écrasant des Covenants.
Halo : Combat Evolved se devait d'être la figure de proue de la première Xbox commercialisée en 2001 : pari réussi pour la machine de Microsoft. Le titre sera acclamé par la presse et les joueurs et sera le premier d'une longue et fructueuse série de jeux vidéo, également devenue cross media et déclinée en romans, bandes dessinées et webséries.
Plateformes : Playstation 3, Xbox 360, Nintendo Switch, PC
Après un premier volet unanimement salué et un deuxième opus très bon mais sans grande surprise, Bioshock Infinite débarque en 2013 pour nous mettre une nouvelle claque. Adieu donc les couloirs sombres et humides de la sous-marine ville de Rapture et bonjour les rues baignées de soleil de la céleste cité de Columbia.
Vous incarnez Booker Dewitt et devez vous rendre à Columbia pour sauver Elizabeth, une jeune femme ayant disparu depuis de nombreuses années. C'est donc l'occasion pour moi de mentionner l'introduction de Bioshock Infinite, qui rentre dans mon panthéon des intros cultes du Jeu Vidéo. Que ce soit l'ascension dans les cieux depuis un phare (petit clin d'oeil au premier Bioshock au passage), et enfin le doux "Halleluiah" prononcé lorsque la ville de Columbia se révèle à nous après avoir traversé une mer de nuage... Tout dans la mise en scène met l'emphase sur le fait qu'on arrive au paradis, littéralement.
Et pourtant, on découvrira bien vite que Columbia est loin d'être un havre de paix. Entre les guerres civiles opposant la Vox Populi à l'idéologie puritaine et étriquée des Fondateurs de la cité, la ville céleste est rongée par les inégalités et le fanatisme.
Je parle du scénario mais le gameplay n'est pas en reste. Dans la plus pure tradition des Bioshock, Infinite reprend ce qui faisait le sel des précédents jeux. On peut donc acquérir des pouvoirs grâce aux toniques, tels que lancer des éclairs ou des nuées de corbeau d'une main, tout en canardant ses adversaires de l'autre avec son gun.
Les environnements sont beaucoup plus ouverts que par le passé et grâce à son grappin, Booker Dewitt peut se mouvoir sur des rails comme sur des montagnes russes. Cela donne un côté plus aérien et aux affrontements, d'autant que nos ennemis peuvent faire de même. Enfin, Elizabeth peut intervenir à certains moments en nous lançant des munitions ou en créant des failles spatio-temporelles. Tout cela diversifie le gameplay et le rend encore plus fou.
Son histoire palpitante, mêlée à son gameplay nerveux et ses graphismes chatoyants et colorés font de Bioshock Infinite l'une de mes plus belles tartes de ces 15 dernières années. Alors que je n'y ai joué qu'une fois, Columbia s'imprime toujours aussi nettement dans ma tête, comme si je l'avais terminé hier. Et être capable de nous marquer comme ça après tant d'années, seuls les plus grands en sont capables.
Plateformes : Playstation 3, PS Vita, Xbox 360, Nintendo Switch, PC
Borderlands 2 commercialisé en 2012 fait suite au premier Borderlands (duh !) et nous propose de fouler à nouveau les terres dépouillées de Pandora. En effet, après les événements du premier volet, la société Hyperion et son PDG Beau Jack tenteront de s'accaparer tout l'éridium, une ressource contenue dans l'Arche. À vous donc, chasseur de l'Arche, de l'en empêcher et de sauver la planète Pandora de ce capitaliste sans scrupules.
Au début du jeu, vous devez choisir un personnage parmi quatres disponibles : Zéro, le ninja qui pète la classe, Salvador la brute, Maya la sirène ou encore Axton le commando. Chacun a des spécialités et vous propose quatre styles de jeu différents.
Le titre a aussi un aspect Loot cher à la série. Aujourd'hui le Loot est source de polémiques en raison de nombreux abus, mais Borderlands 2 ne mangeait pas de ce pain là et se révélait réellement addictif dans le sens positif du terme. J'ai personnellement pris beaucoup de plaisir à me chercher des armes violettes pour remplacer mes pétoires de début de partie.
Visuellement, Borderlands 2 n'a pas pris une ride. Ses graphismes en cel-shading et sa direction artistique lui donnent un côté décalé reconnaissable entre mille, un peu à la manière d'un Mad Max où les armures faites de bric et de broc et les épaulettes à piques sont le summum de la tendance.
Enfin, je tenais absolument à mentionner l'humour omniprésent dans le jeu. Certains passages m'ont arraché un franc rire, et Claptrap a quelques scènes hilarantes qui l'ont rendu iconique pour une bonne partie des joueurs, moi y compris.
Enfin, le titre est jouable en coop en ligne pour encore plus de moments fendards avec des potes. Borderlands 2 est selon moi un excellent Looter/Shooter et incontestablement l'un des meilleurs FPS de sa génération.
Plateformes : Playstation 3, Xbox 360, Wii, PC
Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas grand souvenir du scénario de Call of Duty 4 Modern Warfare sorti en 2007. Mais ce n'est vraiment pas grave car l'histoire de ce CoD 4 sert avant tout de prétexte pour mettre en avant ce que les développeurs d'Infinity Ward savaient faire de mieux : de la mise en scène spectaculaire.
Dès la première mission, le ton est donné : on doit infiltrer un navire en plein orage, l'opération dérape et le bateau finit sous les flots. Mention spéciale pour la mission d'infiltration à Tchernobyl qui est excellente, ou encore celle où on assiste impuissant à l'explosion d'une bombe atomique alors qu'on tente de s'enfuir en hélicoptère.
La campagne de Modern Warfare propose son lot de scènes cultes et jamais vues dans un jeu vidéo.Elle m'a mis une gifle par sa diversité de situations et ses graphismes magnifiques pour l'époque. Personnellement, je pensais qu'on ne pouvait pas faire plus réaliste, c'était impossible.
Par contre, la campagne dure au bas mot quatre à cinq heures. C'est peu pour certains, mais personnellement je dirais que c'est juste ce qu'il faut. Quelques heures en plus et on aurait frôlé l'indigestion à mon avis. Et puis le mode multijoueur vient étancher notre soif de pétarades. Certaines maps sont même devenues cultes depuis telles que Crash ou Shipment.
J'ai passé des centaines d'heures à me tirer la bourre avec des amis, à faire des duels au couteau sur Shipment et à recommencer en boucle la mission à Tchernobyl. J'aurais très bien pu parler de Modern Warfare 2 que je considère tout aussi culte que celui-ci. Mais j'ai voulu aborder ce Call of Duty 4 car il marque à mon sens le point de départ de l'âge d'or des FPS de guerre. C'est grandiloquent (grandgignolesque même parfois), ça en fait des caisses, mais c'est ça qui est bon. C'est Infinity Ward au sommet de son art tout simplement.
Plateformes : Xbox, Xbox 360, Playstation 3, PC
Comment ne pas parler de ce monument du FPS ! Le premier Half Life a déjà posé les bases du FPS ; Half Life 2 sorti en 2004 va encore un peu plus loin dans sa proposition. Développé par Valve (qu'on ne présente plus aujourd'hui), ce jeu a posé des fondamentaux importants notamment grâce à son révolutionnaire moteur physique nommé Source.
Les ennemis avaient des ragdolls convaincants en mourant et le jeu mettait régulièrement sa physique à l'oeuvre pour avancer. Par exemple, devoir empiler des objets pour créer un balancier et ainsi élever une plateforme, ou encore utiliser des scies sauteuses pour décapiter ses ennemis. J'ai dû faire mumuse avec le Gravity Gun pendant des heures pour essayer de propulser tous les objets que je pouvais.
Ces dernières années, j'ai plus ou moins retrouvé ce sentiment de "Eurêka !" avec Zelda Breath of the Wild, où j'avais envie de tester toutes les possibilités offertes par la physique et le poids des objets. Peu de jeux m'ont procuré ce sentiment jouissif de découvrir le feu, et Half Life 2 était clairement l'un des premiers dans ma vie de joueur.
Et graphiquement, le jeu était également une vraie leçon. Les effets de lumière étaient au top, les animations faciales des personnages tiennent encore très bien la route aujourd'hui et même l'eau était bien fichue.
Le titre de Valve m'a fait l'effet d'une bombe à l'époque ; il était donc évident pour moi qu'il devait avoir une place de choix dans ce Top.
Plateformes : Xbox One, Playstation 4, PC
Bon... Il est temps de rétablir une injustice ici... Une injustice nommée Titanfall 2 et sortie en 2016, développée par Respawn Entertainment, aussi à l'oeuvre sur Star Wars Jedi : Fallen Order ou Apex.
Si vous aimez les FPS où le traversal (la manière de se déplacer) est tout aussi travaillé que les sensations de shoot, alors vous avez ici la crème de la crème. Titanfall 2 est donc un jeu de tir à la première personne dans lequel vous pouvez faire des bonds de plusieurs mètres dans les airs ou courir sur les murs tel un yamakasi du turfu. Vous avez également la possibilité de piloter des Titans, sortes de robots géants un peu à la manière du Colonel Quaritch dans Avatar. Le level-design des maps a été entièrement pensé pour mettre à profit ces capacités de déplacement, et ça se ressent.
Et ceux qui ne connaissent pas Respawn Entertainment, retenez simplement que ce studio a été fondé par des anciens de feu Infinity Ward, LA boîte à l'origine des meilleurs épisodes de la saga Call of Duty : Modern Warfare 1 et 2. Ce sont donc les maîtres du FPS de la génération PS3 qui sont à l'origine de cette pépite.
Et ça me tue que Titanfall 2 ait autant bidé car je le considère comme l'un des meilleurs FPS de ces 10 dernières années, rien que ça. Son gameplay est maîtrisé de bout en bout et possède cette saveur grisante qui me donne presque une fébrilité compulsive à faire du parkour dans des décors futuristes et à dézinguer mes adversaires en plein wallrun dans des matchs en ligne.
Je parle du mode multijoueur mais la campagne solo du jeu est tout aussi incroyable et vaut clairement le détour. Si vous avez seulement entendu parler de Titanfall 2, procurez-vous le. Je vous le dis, c'est l'un des FPS les plus sous-côtés du monde.
Plateformes : Playstation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PC
Oui je sais, il y a des tonnes d'autres jeux qui mériteraient la première place. Oui, j'aurais pu parler du premier Doom sorti en 1993 qui a donné ses lettres de noblesse au genre du FPS.
Néanmoins, j'ai choisi de placer le Doom de 2016 à cette première place, et je vous explique pourquoi. Comme je vous le disais plus haut, le premier Doom a tout explosé et a donné son nom au genre : le "Doom-like", appellation qui est restée sur toutes les lèvres pendant de nombreuses années.
Le fait que la licence revienne sur le devant de la scène avec un nouvel épisode avait néanmoins de quoi fortement inquiéter les joueurs. Le studio id Software avait-il encore son mojo ? Ce même studio qui avait accouché d'un RAGE en 2011 certes plutôt bon dans l'ensemble mais poussiéreux et bâclé par endroits ? Eux qui avaient éclairé la voie à toute l'industrie avec le premier Doom pouvaient-ils encore se montrer à la hauteur de ce que le FPS était devenu aujourd'hui ?
La réponse est un retentissant OUI. Doom de 2016 a réussi l'exploit de remonter les bretelles de toute la concurrence en termes de feeling manette en main. Le jeu bouge extrêmement bien, il est rapide, bourrin à souhait et jouissivement gore. Ça gicle, ça explose, ça pétarade et ça tronçonne.
Sa bande son métal vient en rajouter une couche dans ce chaos visuel, et tous ces éléments mixés ensemble nous donnent cette frénésie du fast-FPS qui te donne envie de démembrer du stre-mon par paquet de 10.
Alors c'est vrai que ça donnera du grain à moudre aux détracteurs du Jeu Vidéo qui clament que le JV est un truc de décérébré. Ce n'est pas bien fin, ce n'est pas subtil pour un sou. Mais Doom de 2016 se moque de tout ça. En plus de montrer à toute l'industrie qui est le Roi du FPS, il démontre que peu importe si ça paraît décérébré, le gameplay est ce qui prime sur tout le reste. La base du Jeu Vidéo en somme.
Et comme il est évident que 10 jeux ne suffisent pas pour couvrir l'entièreté d'un genre aussi touffu que le FPS, il m'était impensable de ne pas vous faire une petite sélection de jeux qui méritent eux aussi un petit peu de lumière.
Plateformes : Playstation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PC
C'est aujourd'hui délicat de vous parler d'Overwatch parce qu'à l'heure où j'écris ces lignes, le jeu n'est plus du tout jouable. En effet, Blizzard a complètement fermé ses serveurs au profit d'Overwatch 2 (qui est loin d'atteindre l'aura et la maîtrise du premier). Pourtant Overwatch était un excellent jeu et même s'il est devenu un peu plus toxique au fil des ans, il fut un temps où le titre atteignait le firmament et était ce qui se faisait de mieux en matière de FPS en ligne. RIP Overwatch, petit ange parti trop tôt.
Plateformes : Xbox 360, PC
Alors que j'étais un jeune et fringuant étudiant, il m'arrivait (plus que de raison) de sécher les cours à l'université pour me cloîtrer dans une salle de classe inoccupée avec mes amis et jouer aux cartes Yu-Gi-Oh! et, parfois, à Left 4 Dead 2 sorti en 2009. Je n'y ai pas énormément joué, mais à chaque fois c'était des barres de rire garanties. Le jeu pouvait se révéler assez compliqué par moments, et la coopération était forcément de mise si on ne voulait pas finir en chair à Boomer. Un très bon souvenir dans ma ludothèque.
Plateformes : Playstation 5, Xbox Series X/S, PC
Le studio français Arkane sait nous régaler quand il s'agit de FPS (sans compter Redfall qui a été une catastrophe à sa sortie). Les jeux Dishonored ont toujours eu une petite popularité dans le paysage vidéoludique, sans atteindre la consécration néanmoins, et il en va de même pour Deathloop. Le jeu est très bon et le fait qu'il y ait une boucle temporelle à chaque fois que l'on meurt nous pousse à optimiser nos déplacements, mémoriser les ennemis et leurs rondes. Si bien qu'à la fin, on a l'impression de speedrunner le jeu tellement on le connaît sur le bout des doigts. Un excellent FPS quelque peu sous-côté.
Comme toujours, ce Top est totalement subjectif et si vous ne vous y retrouvez pas, n'hésitez pas à nous partager les FPS que vous considérez être les meilleurs, et à nous dire pourquoi !
A propos de l'auteur Franzzy54
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