Lors du Nintendo Direct du 13 septembre, une annonce à particulièrement attiré mon attention, celle du retour (encore !) de Tales of Symphonia. Après la sortie de sa version HD sur PS3 en 2013 puis sur PC en 2016, l'un des Tales of les plus connus de la saga débarque sur Switch, mais aussi Xbox One et PS4 !
Alors que les versions PS3 et PC étaient des portages HD, ici Bandai Namco nous propose une version remastered de Tales of Symphonia. Nous aurons le droit à de meilleurs graphismes et des “améliorations” au niveau du gameplay comme la possibilité de passer les cinématiques (une sacrée révolution vous en conviendrez !).
Contrairement au portage PS3, la suite Tales of Symphonia: Dawn of the New World, ne sera pas inclus (comme pour le portage PC).
Vous l'aurez donc compris, cette édition remastered s'adresse principalement aux joueurs n'ayant jamais fait le jeu ou aux nostalgiques. Le jeu ne comporte pas (en tout cas avec les infos actuelles) de réelles nouveautés et les joueurs y ayant déjà joué n'ont pas grand intérêt à l'acheter.
Heureusement, tout n'est pas à jeter. Bandai nous propose une édition collector plutôt cool. Elle est disponible en pré-commande pour 49,99€, ce qui peut laisser présager un prix pour l'édition standard assez abordable !
Je sens que je vais avoir un collector de plus dans ma collection
Pas de date de sortie précise annoncée, mais le rendez-vous est donné pour début 2023 !
Si “Tales of Symphonia” ne vous dit strictement rien, pas de panique, faisons un récapitulatif de ce titre phare de la Gamecube !
Sorti à l'origine sur Gamecube en 2004, Tales of Symphonia connaît un franc succès à la fois critique (86/100 sur metacritic) qu'en termes de vente avec presque 1 million de copies vendues entre 2004 et 2007. Ce succès s'explique en partie par le fait que ce soit le premier jeu de la série à sortir hors des frontières nippones.
Le jeu se passe dans Sylvarant, un monde en proie à un manque de Mana et à la domination des Désians. Pour le sauver, il faut réveiller la déesse Martel. Colette, une jeune femme blonde, est désignée comme étant “l'Elue”. Accompagnée de Lloyd, son ami d'enfance, ainsi que d'autres camarades, elle se lance dans une grande aventure afin de mener à bien sa quête, mais ce périple leur réserve de nombreuses surprises et révélations sur le vrai but de leur mission.
Tales of Symphonia est un Action-RPG, on y retrouve donc les fameux PV (points de vie) et les PM (Points de magie/mana) permettant d'effectuer des techniques spéciales.
Les combats sont en temps réel ce qui le rend assez nerveux. Notre équipe est composée de 4 personnages, et qui dit 4 personnages dit 4 joueurs, oui oui on peut y jouer à 4 en coop locale, le plus dur étant encore de réunir 4 personnes pour jouer sur une longue période, au vu de la “petite” soixantaine d'heures qu'il faut pour le finir en quasi-ligne droite ! Pour le faire à 100% il faut en compter une centaine !
Il est bien sûr possible de le faire en solo, les 3 personnages que le joueur ne contrôle pas seront joués par une IA. Et malheureusement, c'est là qu'on tombe sur un défaut (léger certes) du jeu. L'IA n'est pas mauvaise, les ordis enchaînent les attaques et les divers sorts, mais c'est peut être justement ça le problème, ils vident leurs barres de mana mais ne la régénèrent pas automatiquement (en utilisant des objets), il faut donc en plus de gérer le combat et la gestion des PV et PM de son personnage, garder un oeil permanent sur celles des 3 autres personnages, ce qui est en soi pas très grave, mais un peu gênant.
Tant qu'on parle des défauts du jeu, en voilà un peu plus handicapant. Au cours de l'aventure vous allez devoir explorer de nombreux donjons, jusque là c'est plutôt cool. Mais le fait que les ennemis réapparaissent à chaque fois que vous quittez une salle ça l'est beaucoup moins, surtout quand vous devez faire plusieurs aller-retour. C'est une mécanique pas très gênante dans des jeux où les combats sont rapides, mais dans Tales of Symphonia ils peuvent parfois être longs et surtout ils consomment des PV et des PM (retour au défaut précédent) ce qui peut devenir rapidement handicapant.
Quand ton healer n'a plus de PM après énième combat inutile
D'ailleurs, en parlant des donjons, ils sont à base d'énigmes à résoudre et même si la plupart sont évidentes, certaines sont parfois tirées par les cheveux (du moins c'est l'impression que j'ai eu quand j'étais jeune !).
A sa sortie, le jeu bénéficiait de graphismes vraiment beaux pour l'époque. Bien que de nos jours certains trouvent la DA un peu vieillissante, elle conserve toujours un certain charme, selon moi.
Mais ce qui m'a le plus marqué à l'époque, et encore aujourd'hui, c'est la qualité d'animation des cinématiques qui n'ont pas pris une ride.
Puis comment parler de Tales of Symphonia sans mentionner ses musiques exceptionnelles ? Sérieusement, comment oublier cet opening ? (Ici on est team opening japonais !)
Si vous avez adoré l'univers de Tales of Symphonia sachez qu'il a été adapté dans une série animée de 14 épisodes ainsi qu'en 6 tomes en manga aux éditions Ki–oon en France !
A propos de l'auteur Arasenpai
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